Type d'événement : Ateliers
Les Ateliers de Profession Banlieue – Séance #1 : « Les copropriétés dégradées : De quoi parle-t-on ? comprendre les enjeux, le cadre réglementaire et législatif »
En France, 110.000 copropriétés sont considérées comme financièrement « fragiles », cela correspond à environ 18 % du total des logements privés. Le département de la Seine-Saint-Denis est très marqué par ce phénomène, dans certaines villes telles que La Courneuve c’est 20 % des copropriétés qui sont considérées comme potentiellement fragiles. Les copropriétés dégradées sont pour les acteurs locaux et les habitants un problème social, urbain et sanitaire de premier plan. Cependant, l’intervention en copropriété dégradée est, à la fois très complexe, (trop) longue, et, quand elle arrive, pas toujours efficace.
La copropriété dégradée reste encore un objet difficilement appréhensible pour les acteurs de terrain. Partant de ce constat, Profession Banlieue propose une première matinée, afin de mieux saisir les enjeux autour des copropriétés dégradées et les politiques mises en place à l’échelle nationale et locale pour les résorber.
- Comment se met en place le mécanisme de dégradation dans une copropriété ?
- Quels sont les acteurs qui luttent contre ce phénomène et quels dispositifs existent ?
- Comment est prise en compte la question des copropriétés dégradées par les acteurs et à quelles échelles ?
Avec les interventions de :
- Camille CHICOTEAU, directrice des ressources copropriété au sein du pôle Opérations de requalification des copropriétés dégradées (ORCOD), EPF Île-de-France
- Sylvaine LE GARREC, sociologue indépendante
- Eva SIMON, en charge du programme « (Ré)gé(né)rer les copropriétés », Plan Urbanisme Construction Aménagement (PUCA)
A venir à l’automne :
Séance #2 (en construction) : Retours d’expériences autour de 2 projets inspirants
Séance #3 (en construction) : Visites sur site en Seine-Saint-Denis
Dans le cadre de la nouvelle contractualisation des conventions d’abattement TFPB, qui suivent la conclusion des contrats de ville « Engagements Quartiers 2030 », l’AORIF et le Pôle ressources s’associent afin de proposer des temps de rencontres entre bailleurs et collectivités du Val d’Oise, destinés à réfléchir collectivement aux nouvelles orientations.
En posant les prémices d’un réseau départemental TFPB, cette première rencontre viendra notamment s’intéresser aux méthodes de diagnostic pour s’approprier les grands axes des conventions d’abattement, et proposer un cadre commun d’actions adapté aux enjeux et compétences de chacun des acteur·rices : bailleurs sociaux et collectivités. Ces échanges seront aussi l’occasion de définir un cadre de travail visant à favoriser la coconstruction et à faciliter le pilotage et la coordination de ces conventions dans un contexte marqué par le renouvellement constant des professionnel·les et l’entrée de nouveaux ensembles immobiliers dans le dispositif.
Profession Banlieue propose deux Ateliers consacrés à l’insécurité alimentaire dans les quartiers populaires.
Malgré les élans de solidarité et d’entraide, en exacerbant les inégalités sociales, la crise sanitaire a accentué la précarité et le recours à l’aide alimentaire. Aujourd’hui, l’augmentation du coût de la vie et la hausse de certains produits alimentaires posent crûment la question de l’accessibilité à une alimentation de qualité pour toutes et tous, et en premier lieu dans les quartiers populaires.
Mardi 7 novembre 2023 de 9h à 12h30 à Saint-Denis
Quelle est la réalité de la précarité alimentaire en Île-de France ? Quels acteur·rice·s et quelle répartition de l’aide alimentaire en Seine-Saint-Denis ?
Comment mieux prendre en compte l’avis des personnes en situation de précarité ? Faut-il réinterroger les systèmes alimentaires ? Que changerait la reconnaissance d’un droit à l’alimentation ?
Mardi 28 novembre 2023 de 9h à 17h à Saint-Ouen-sur-Seine
Quelles solutions existent et de quels leviers peuvent se saisir les pouvoirs publics ? Comment instaurer une démocratie alimentaire capable d’éradiquer la précarité alimentaire dans les quartiers populaires ? La sécurité sociale de l’alimentation, une idée à faire mûrir ?