L’IREV, centre de ressources politique de la ville Hauts-de-France, l’ANLCI et la Cité de l’emploi de la Porte du Hainaut ont accueilli plus de 160 participants le mercredi 3 mai  à Arenberg Creative Mine à WALLERS-ARENBERG pour la rencontre régionale  » L’illettrisme dans les quartiers : comprendre pour agir ».

La dernière enquête de l’Insee identifiait que 7 % de la population âgée de 18 à 65 ans était en 2011 en situation d’illettrisme en France métropolitaine, soit 2,5 millions de personnes. Avec un taux d’illettrisme qui s’élève à 11% de la population de 18 à 65 ans, la région des Hauts-de-France est la plus concernée par ce phénomène.

Il s’agissait de soutenir les actuelles et prochaines coopérations entre les politiques de prévention de l’illettrisme et la politique de la ville, dans la perspective des futures contractualisations, du déploiement des 32 cités éducatives et des 12 cités de l’emploi en Hauts-de-France. Cette journée a permis de partager l’état des lieux de l’illettrisme en Hauts-de-France, d’identifier les points de croisement avec la politique de la ville.

Document ressource réalisé par le groupe de travail santé du Réseau national des centres de ressources politique de la ville. Il propose des données clés pour mesurer les principaux enjeux de santé des habitant·e·s des quartiers prioritaires, à destination des acteur·rice·s qui entendent lutter contre les inégalités sociales et territoriales de santé.

Sommaire 

1/ Politique de la ville et santé

2/ Santé, de quoi parle-t-on ?

3/ Les déterminants de la santé

4/ Les habitants et leur santé

5/ Principales dynamiques territoriales de santé

Objectif régulièrement affirmé des politiques publiques, la mixité sociale reste complexe à définir et mettre en œuvre. Les effets néfastes de la concentration de la pauvreté au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville sont pourtant objectivés.

Les réponses à ces phénomènes ancrés impliquent une mobilisation systémique des politiques sociales et urbaines, notamment dans le champ du logement et de l’éducation. En effet, ces politiques contribuent à structurer l’occupation sociale des espaces urbains et à infléchir la composition sociale et ethnique des établissements scolaires. Le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), le programme national des Cités éducatives offrent des leviers supplémentaires pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Toutefois, l’ampleur de ces défis nécessite une action politique affirmée et un outillage renforcé des acteurs locaux.

Ce document présente les principaux enseignements de la journée régionale organisée par l’IREV le 9 mars 2023 à Lille. Alternant interventions d’experts, d’institutions mobilisées et des témoignages locaux,  cette journée visait à alimenter les réflexions des acteurs locaux pour les futurs « contrats de ville ».

Le Pôle ressources valorise chaque mois une expérience locale sur le territoire ouest francilien, en lien avec la Politique de la ville, et plus largement le développement social et territorial. Les articles s’attachent à varier les thèmes, les porteur·seuses de projets, ainsi que les territoires d’action, tout en donnant à voir la diversité et la richesse des initiatives, ainsi que le dynamisme à l’œuvre et la capacité à innover face aux défis rencontrés.
Ce recueil restitue les démarches valorisées sur l’année 2022.

L’IREV a initié de novembre 2021 à mars 2022 une démarche régionale de qualification afin de mobiliser les acteurs et accompagner à l’évaluation finale des contrats de ville. Trois cycles de qualification de 4 journées pour les techniciens, plusieurs séances d’échanges entre élus et un travail de capitalisation mené par Asdo études et l’IREV ont permis d’aboutir à différents outils méthodologiques diffusés début avril 2022 à l’ensemble des participants à la démarche :

  • un socle commun de questions évaluatives, référentiel partagé de l’évaluation des contrats de ville en Hauts-de-France
  • n kit méthodologique reprenant les grands éléments développés pendant les cycles de qualification, assorti de 9 outils supports pour l’animation de rencontres avec les partenaires, avec les conseils citoyens ou encore recueillir l’avis des communes ou des associations.

Ils ont servi de points d’appui aux acteurs des Hauts-de-France pour mener à bien l’évaluation des contrats de ville 2015 – 2023, une démarche utile pour mesurer le chemin parcouru et en tirer des enseignements pour les prochaines contractualisations.

 

Cette phrase vient clore le recueil d’actions « A bras le coeur » publié début janvier à la demande et avec le concours de la DREETS Centre-Val de Loire.

“À bras le cœur” s’adresse aux habitant·es et à celles et ceux qui donnent vie à la politique de la ville, au quotidien, dans les quartiers. Et qui de plus légitime pour raconter cette formidable envie de construire des solutions en réponse aux difficultés vécues, que celles et ceux qui les animent ? Tous ces récits d’expérience et de vie nous touchent pour ce qu’ils disent de la force des engagements et de la volonté de vivre mieux ensemble.

Ce recueil d’actions vise à donner la parole aux habitant·es et aux associations de grande proximité des quartiers politique de la ville de la région Centre-Val de Loire. Il s’appuie sur leurs réalités vécues en proposant des modes de résolution variés, riches, originaux, dans différents domaines (solidarité, vivre ensemble, accès aux soins, mobilité, accès à l’emploi, transition) pour répondre aux préoccupations rencontrées.

Alors que les inégalités sociales et territoriales de santé se sont amplifiées avec la crise sanitaire et que l’opinion publique commence tout juste à percevoir l’existence des inégalités de santé au prisme du genre, les problématiques de santé des femmes résidant dans les quartiers populaires restent invisibilisées, parce que femmes et parce que habitantes des territoires politique de la ville.

 

Le Réseau National des Centres Ressources Politique de la Ville a souhaité explorer les notions d’économies de subsistance. Au travers cette nouvelle publication, nous souhaitons apporter des clés de compréhension pour préciser les termes souvent employés pour décrire des formes économies “souterraines”, “informelles”, “illicites”, “criminelles”, “non-déclarées”, “populaires”, “de subsistance”.

Si parfois ces termes se recouvrent partiellement, ils ne sont pas pour autant équivalents et désignent des pratiques et des postures spécifiques. Aussi, pour bien cerner les sujets nous proposons de commencer par bien circonscrire le sujet. Ensuite, se posent des enjeux de connaissance. Pourquoi et surtout comment observer et comprendre ces pratiques économiques ? Enfin, des enjeux d’accompagnement : par-delà les mesures de dissuasion (contrôles, répression) et d’incitation (fiscalité, subventions), comment envisager des mesures de persuasion (accompagnement individuel et collectif notamment) susceptibles de s’inscrire dans une logique de valorisation des savoirs et savoir-faire ouvriers, commerçants et domestiques locaux ?

La publication présente 6 expériences pour situer l’action des collectivités et des associations

– EXPÉRIENCE n° 1 : La mécanique de rue dans trois quartiers prioritaires d’île de France
– EXPÉRIENCE n° 2 : Mécanique de rue au quartier Château à Rezé
– EXPÉRIENCE n° 3 : Les économies populaires de subsistance dans le quartier de la Mosson à Montpellier dans l’Hérault
– EXPÉRIENCE n° 4 : La mécanique de rue : l’expérience séquanodionysienne
– EXPÉRIENCE n°5 : Cuisine communautaire collective : l’expérience de l’association Taf & Maffé
– EXPÉRIENCE n° 6 : Des espaces marchands encadrés pour les biffins

Synthèse du second séminaire régional organisé par les centres de ressources politique de la ville franciliens et la Préfecture de la Région d’Île-de-France le 28 septembre 2022 consacré à l’évaluation des contrats de ville en Île-de-France et qui fut l’occasion de croiser les regards de 260 acteurs franciliens (spécialistes de la politique de la ville, services de droit commun de l’État et des collectivités, associations, conseillers citoyens) sur la plus-value de ces contractualisations mais également leurs limites.
Quatre ateliers ont été organisés : Accès aux droits &citoyenneté ; Cadre de vie & tranquillité publique ; Éducation & culture ; Emploi & développement économique et Santé.