Le Réseau National des Centres Ressources Politique de la Ville a souhaité explorer les notions d’économies de subsistance. Au travers cette nouvelle publication, nous souhaitons apporter des clés de compréhension pour préciser les termes souvent employés pour décrire des formes économies “souterraines”, “informelles”, “illicites”, “criminelles”, “non-déclarées”, “populaires”, “de subsistance”.

Si parfois ces termes se recouvrent partiellement, ils ne sont pas pour autant équivalents et désignent des pratiques et des postures spécifiques. Aussi, pour bien cerner les sujets nous proposons de commencer par bien circonscrire le sujet. Ensuite, se posent des enjeux de connaissance. Pourquoi et surtout comment observer et comprendre ces pratiques économiques ? Enfin, des enjeux d’accompagnement : par-delà les mesures de dissuasion (contrôles, répression) et d’incitation (fiscalité, subventions), comment envisager des mesures de persuasion (accompagnement individuel et collectif notamment) susceptibles de s’inscrire dans une logique de valorisation des savoirs et savoir-faire ouvriers, commerçants et domestiques locaux ?

La publication présente 6 expériences pour situer l’action des collectivités et des associations

– EXPÉRIENCE n° 1 : La mécanique de rue dans trois quartiers prioritaires d’île de France
– EXPÉRIENCE n° 2 : Mécanique de rue au quartier Château à Rezé
– EXPÉRIENCE n° 3 : Les économies populaires de subsistance dans le quartier de la Mosson à Montpellier dans l’Hérault
– EXPÉRIENCE n° 4 : La mécanique de rue : l’expérience séquanodionysienne
– EXPÉRIENCE n°5 : Cuisine communautaire collective : l’expérience de l’association Taf & Maffé
– EXPÉRIENCE n° 6 : Des espaces marchands encadrés pour les biffins

Synthèse du second séminaire régional organisé par les centres de ressources politique de la ville franciliens et la Préfecture de la Région d’Île-de-France le 28 septembre 2022 consacré à l’évaluation des contrats de ville en Île-de-France et qui fut l’occasion de croiser les regards de 260 acteurs franciliens (spécialistes de la politique de la ville, services de droit commun de l’État et des collectivités, associations, conseillers citoyens) sur la plus-value de ces contractualisations mais également leurs limites.
Quatre ateliers ont été organisés : Accès aux droits &citoyenneté ; Cadre de vie & tranquillité publique ; Éducation & culture ; Emploi & développement économique et Santé.

 

La contribution collective « Les enjeux du budget intégrant l’égalité sur les territoires en politique de la ville », réalisée par le réseau national des centres de ressources politique de la ville (RNCRPV) – dans le cadre des travaux du Club Égalité femmes-hommes (EFH) du RNCRPV -, rend compte de la dynamique mise en œuvre sur les territoires par sept CRPV autour des enjeux d’égalité femmes-hommes et plus particulièrement sur le budget intégrant l’égalité (BIE).

Le Club EFH souhaite ainsi mettre en avant, un certain nombre de constats et de points de vigilance observés par les CRPV. Ces observations n’ont pas la prétention d’être représentatives de l’ensemble des réalités du territoire national. Pour autant, l’intégration de l’EFH dans les projets relève d’un proces­sus lent, car cela induit l’appropriation de l’enjeu par tous et toutes et plus lar­gement, l’égalité femmes-hommes relève d’une lente évolution sociétale. Il semble donc nécessaire de poursuivre et de renforcer la mobilisation autour de ces enjeux car, au-delà de la complexité qui peut leur être associés de prime abord, ils re­donnent du sens aux actions, les renouvellent et permettent aussi de répondre au durcissement des inégalités entre les femmes et les hommes dans les quartiers populaires.

Pour la troisième année consécutive, le réseau francilien des CRPV [Pôle ressources de Paris, Pôle ressources ville et développement social, Profession Banlieue & Ressources Urbaines], en coopération avec la Ville de Montigny-lès-Cormeilles, les EPT Plaine Commune et Est Ensemble, ont organisé, en décembre dernier, la 3ème édition de la rencontre régionale consacrée à la GUSP.

Intitulé de la « GUSP technique à la GUSP projet », ce troisième opus s’est intéressé aux différents niveaux de traitement des problématiques de cadre de vie. A la suite de cette rencontre, une capitalisation, qui vise, d’une part, à partager les enseignements de cette journée, et d’autre part, à restituer les contributions des professionnel‧le‧s lors des ateliers thématiques, est à présent disponible [podcast, supports de présentation…]

 

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Les 6 et 11 mai 2021, les Centres de Ressources Politique de la Ville (CRPV) franciliens et la Préfecture de la Région d’Île-de-France organisaient le 1er séminaire régional de la Politique de la ville en Île-de-France.

Celui-ci s’est déroulé au gré de deux demi-journées, qui ont permis de réunir plus de 800 acteur‧rice‧s de la politique de la ville de notre territoire. En complément des podcasts des différentes interventions déjà parus, les CRPV proposent à présent les synthèses issues d’ateliers de réflexion thématiques, investis par les acteur‧rice‧s, sur les questions d’éducation, de santé, de travail et d’habitat.

Ces documents de capitalisation regroupent des éléments de constat et de prospective, ainsi que des retours d’initiatives menées durant la crise sanitaire dans les quartiers en politique de la ville de l’Île-de-France. A l’heure de l’évaluation des contrats de ville et des réflexions quant au futur de cette politique publique, ces documents peuvent constituer des appuis, visant à nourrir l’action publique en direction des habitant‧e‧s des quartiers prioritaires.

 

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Dans le cadre de la 5ème rencontre du Réseau national des centres de ressources politique de la ville, Hervé Guéry (directeur du Compas, bureau d’études spécialisé dans l’observation sociale des territoires) et Renaud Epstein (sociologue, maître de conférences en sciences politiques à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, chercheur au centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales) ont participé, le 29 janvier 2021, à un débat sur le présent et l’avenir de la politique de la ville, au prisme notamment de la crise de la Covid-19.

Il fut animé par Leïla Khouiel, journaliste, directrice éditoriale de l’Agence des Quartiers. Cette publication reprend in-extenso les propos des intervenants.

 

Cinquième édition de ce rapport, porté par la Fédération des centres sociaux et l’association Question de Ville depuis 2011. Au cœur des échanges et du rapport, la crise sanitaire bien sûr, qui a amplifié des inégalités préexistantes et les a révélées au grand public : exiguïté des logements, promiscuité continue, inégalités face à l’éducation, au numérique… Mais on voit aussi que, comme tout un chacun, après le choc des annonces du confinement et une courte période de sidération, les habitant-es ont saisi l’occasion de réinterroger leurs priorités et besoins essentiels en reprenant possession du temps.
La question de l’espace public occupe une place également importante. Souvent décrit comme un repoussoir, une zone à éviter ou à franchir « tête baissée », sa privation durant des semaines l’a rendu également plus désirable. Il a été perçu comme un bien précieux à préserver, à investir, à animer et à connecter à d’autres espaces de la ville mais aussi à partager.
Les propos des habitant-es sont aussi marqués par une distance, une défiance entre un « ils » (les élus, les bailleurs, les acteurs économiques) et un « nous » (les habitant-es). Pourtant, les personnes rencontrées veulent encore croire qu’il est possible de faire bouger les choses. Changement de grille de lecture pour reconnaître leurs ressources et richesses, confiance mutuelle, changement de méthode pour imaginer une politique de la ville vraiment co-construite, qui ne se limite pas à quelques espaces de concertation ou participation, et pour imaginer un meilleur avenir.

Consulter :

Nouvel acteur de la politique de la ville institué par la loi Lamy de 2014, le conseil citoyen a pour vocation de favoriser la participation les habitants-es des quartiers prioritaires dans la construction, le suivi et l’évaluation des politiques publiques conduites dans ces quartiers. Six ans après leur lancement, et à l’aune de l’évaluation des contrats de ville prévue en 2022, les centres de ressources politique de la ville reviennent dans un texte collectif sur la création et l’évolution des conseils citoyens et analysent la teneur réelle de cette ambition de co-construction de la politique de la ville avec les habitants-es et les acteurs-ices locaux-les.

Cette analyse collégiale qui porte sur le territoire national s’interroge sur la place qu’occupent actuellement les conseils citoyens, leur rôle dans les contrats de ville, et les avancées qu’ils ont pu apporter aussi bien au niveau collectif (impact sur le quartier, les partenaires publics) qu’à l’échelle individuelle (trajectoire des personnes investies dans ces instances). Voici quelques enseignements que vous trouverez détaillés dans cette publication.

La prévention et la lutte contre l’évitement scolaire constituent en effet un enjeu majeur pour l’instruction et la socialisation des enfants ainsi que pour la prévention de la délinquance et de la radicalisation. C’est en ce sens que, dès décembre 2018 dans 6 villes du Nord (Lille, Roubaix, Tourcoing, Maubeuge, Denain et Valenciennes-Anzin), le préfet délégué pour l’égalité des chances a mis en place des formations restreintes appelées «Cellules de prévention de l’évitement scolaire». Leur objectif est de croiser l’ensemble des informations disponibles de manière à :
  • Identifier les élèves décrits comme « invisibles » ou en situation d’évitement scolaire,
  • Vérifier s’ils relèvent ou non d’une alerte au sens du code de l’Education,
  • Engager le cas échéant des actions (de médiations, de contrôles, d’actions concertées, y compris judiciaires, sur l’accompagnement du public mineur et familial identifié).

L’installation de cette « cellule de prévention et d’évitement scolaire » est depuis devenue un critère d’éligibilité aux Cités éducatives.

L’IREV et le Centre de ressources prévention des radicalités sociales (CRPRS) ont organisé, avec l’appui du Réseau National des centres de ressources politique de la ville (RNCRPV), une visioconférence le 14 juin 2021. Vous pouvez consulter la synthèse de cette rencontre et le replay.